Newsletter quotidienne n° 3608

Hier matin, les équipes de La Redoute et de son prestataire logistique GXO sont passées en mode opérationnel sur la première tranche du vaste entrepôt de quelque 110 000 m² entrepris par le distributeur près de Cambrai, sur le parc E-Valley. Et dès hier soir, les premiers colis devaient être expédiés aux clients, en France comme à l’international. Un bon tiers des surfaces ont été livrées, conformément à l’ambitieux planning de réalisation communiqué à l’été 2021 lors du lancement des travaux par Quartus (voir NL 3418). Ces nouvelles capacités viennent s’ajouter à celles dont La Redoute dispose déjà dans la région avec son site Quai 30, à Wattrelos, et Quai de l’Escaut, à Anzin. Et c’est d’ailleurs en relais de ce dernier (opéré par Log’S) que le nouveau site va être dédié à la logistique des « petits » produits de décoration de la maison (- de 30 kg), un créneau en très forte croissance (il avait représenté 70% du CA en 2020, sur fond de confinement, en croissance de +30%). Au fil de la montée en puissance de ce 3^ème site (l’objectif porte sur plus de 4,4 M d’articles expédiés par an), celui d’Anzin devrait se spécialiser sur les produits plus encombrants, (+ de 30 kg), un volet d’activités B2B et la gestion des retours. Bien sûr, près de 70 000 m² restent à réaliser sur E-Valley, en deux phases qui courent jusqu’au début 2025, mais La Redoute a visiblement réussi a engager une belle dynamique pour réaliser ce vaste projet auquel sont également associés le cabinet Wavestone (qui a planché en amont sur le schéma directeur, ainsi que sur l’appel d’offre 3PL), le spécialiste du conseil immobilier EOL et sa société-sœur Systenza (pour le volet ingénierie tournée vers l’efficacité écologique), et bien sûr le maitre d’œuvre du programme E-Valley, BT Immo, et la structure Castignac qui chapeaute aujourd’hui ses ambitions en immobilier logistique. MR

Supply Chain Magazine vous invite à revivre en vidéo notre 16ème Forum d’été, organisé le mardi 5 juillet 2022 à la Cité Internationale Universitaire Montsouris sur le thème Logistique urbaine, la supply chain s'invite en ville.

Découvrez aujourd’hui la troisième table ronde de cette journée, intitulée « L’immobilier logistique cherche sa place dans le paysage urbain », avec Juliette Berthon, directrice de la RSE et de l’innovation de Sogaris, Erick Schiller, responsable du département Logistique urbaine chez Arthur Loyd Logistique, Rémi Goléger, co-fondateur de Corsalis et Claude Samson, le président d’Afilog.

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En tant que co-porteur du programme InTerLUD (Innovations Territoriales et Logistique Urbaine Durable), Logistic Low Carbon vous invite mercredi 14 septembre en partenariat avec Grenoble Alpes Métropole à une matinée consacrée au verdissement des flottes. Cet évènement ouvert aux professionnels concernés par la logistique urbaine (transporteurs, distributeurs, industriels, grossistes, artisans, commerçants, collectivités territoriales) se déroulera au Stade des Alpes à Grenoble, de 8h à 14h. Au programme de cette matinée, des tables rondes et des retours d’expérience d’acteurs économiques, d'élus, et d’experts, mais aussi la possibilité d’avoir des échanges BtoB via des rendez-vous bilatéraux de 10 minutes avec les exposants (Renault Auto Dauphiné, Citiz Grenoble, Flex'n Moov, Fraikin, Jhog, K-Ryole, Phoenix Mobility, Neoz Solutions, Toutenvélo Grenoble, Trips et Watea) ainsi qu’une exposition de véhicules à faibles émissions (camions, véhicules utilitaires légers…) sur le Parking Sud (de 8h à 8h45 et de 12h00 à 13h30). Ceux qui le souhaitent pourront même conduire ces engins, entre 12h30 et 13h30 (à condition d’avoir coché la case à cet effet dans le formulaire d’inscription).

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Voilà, c’est fait, GT Logistics dispose de sa filiale de conseil en ingénierie avec délégation de production. Pour rappel, le prestataire avait annoncé sa création à la fin 2021 (voir NL 3455). Destinée à renforcer la présence du spécialiste de la logistique in situ dans le secteur industriel, cette filiale baptisée GTX Industry propose des missions de conseil en organisation et performance, mais aussi des prestations de services pour accompagner les clients dans leur production. « Les services sont proposés pour répondre à des besoins de sous-traitance, d’accroissement de charge ou de démarrage d’activité en faisant intervenir des processus spécifiques ou des réalisations de chantiers temporaires, illustre GT Logistics. Et dans ce cadre, notre filiale porte l’organisation et le pilotage des unités de production et s’engage sur la performance des opérations ». Créée en juin, la filiale est dirigée par Vianney Bernat. Ingénieur mécanique de formation, il travaillait auparavant chez l’avionneur et équipementier industriel Daher, où il a été successivement responsable des opérations / branche services industriels, directeur de sites logistiques et adjoint au directeur des opérations en charge de la supervision opérationnelle et financière. Avant cela, il avait travaillé comme consultant en supply chain management chez Capgemini et ingénieur / coordinateur projet chez le fabricant suédois d’équipements de sécurité pour l’automobile Autoliv. AD

Un chariot de préparation de commandes « détachable ». Lors du salon sur les services, équipements, process et maintenance de Colmar (Sepem Industries), c’est la nouveauté qu’a présentée la société Signature Logistic. Baptisée Polaris, cette solution est composée de deux modules distincts. Le premier se présente sous la forme d’un chariot à motorisation et à intelligence embarquée, et le second un chariot ‘roll’ intégrant des bandeaux put-to-light LED. Les deux modules disposent de connecteurs rapides et se connectent et se déconnectent aisément grâce à des systèmes d’électro-aimants. « L’intérêt principal de ce concept est de pouvoir dissocier simplement le chariot ‘pilote’ du chariot ‘roll’ et de laisser ce dernier au poste de colisage pendant que l’opérateur démarre une nouvelle tournée de picking, souligne Signature Logistic. De fait, lorsque la phase de colisage est longue, la productivité du chariot le plus onéreux, le ‘pilote’, est optimisée, tout comme la préparation de commandes ». Le tout avec une grande évolutivité et la possibilité de réduire le nombre de kilomètres parcourus par les opérateurs. Il est possible d’ajouter facilement de nouveaux chariots, ‘pilote’ comme ‘roll’, et le chariot ‘pilote’ peut être utilisé avec une plateforme autoportante. AD

Frédérique Guillaumot a rejoint le spécialiste du conseil immobilier JLL avant l’été pour prendre la direction de son équipe logistique Ile-de-France. Ce recrutement vient renforcer le département Leasing SCLS (Supply Chain & Logistics Solutions) dirigé par Olivier Durif. Dans ses nouvelles fonctions chez JLL, Frédérique Guillaumot a pour mission « d’identifier les solutions immobilières les plus adaptées aux problématiques des utilisateurs », à la tête d’une équipe de 5 personnes, chacune dédiée à territoire afin d’assurer une couverture exhaustive de l’Ile-de-France, ainsi que de sa périphérie. Dans le découpage des zones, on note en effet que l’une couvre le Nord-Ouest IDF jusqu’au Havre, dévolue à Fabrice Basnier, et que celle du Sud IDF englobe l’Orléanais, confiée à Jean-Charles Barnier. Quant au dynamique Nord-Est francilien, il relève d’Aurélien Christin, tandis que la nouvelle directrice de l’équipe est aussi directement en charge du secteur Est IDF, avec l’appui d’un consultant plus junior, Romain Borella. Frédérique Guillaumot connaît parfaitement ce secteur qu’elle couvrait depuis des années dans ses précédentes fonctions chez CBRE. Elle bénéficie d’ailleurs de plus de 15 ans d’expérience sur ce volet commercial de l’immobilier d’entreprise, d’abord comme consultante Activités chez GFI Conseil Immobilier, avant de rejoindre CBRE en 2007, et d’ajouter à ce volet Activités celui de la logistique. Depuis début 2021, elle y officiait en tant que directrice du département Industriel & Logistique de l’Ile-de-France Est. MR

Dans le cadre de sa stratégie de développement de solutions logistiques de bout-en-bout, l’armateur danois A.P. Moller-Maersk a programmé l’ouverture d’un nouvel entrepôt de 43 000 m² à Duisbourg courant 2023. Construite sur un terrain de 110 000 m² situé au sein du port fluvial de la ville, cette plateforme trimodale sera construite par l’allemand Goldbeck International, visera une certification Breeam ‘Excellent’ et traitera chaque année jusqu’à 32 000 conteneurs de 40 pieds. Les services incluront du cross-dock et du stockage, mais aussi des services complémentaires comme du dédouanement. « Davantage de clients sont demandeurs de solutions logistiques résilientes de bout-en-bout auprès d’un seul partenaire. C’est la raison pour laquelle nous nous attachons à développer notre réseau de plateformes dans le monde. » a déclaré Jens-Ole Krenzien, directeur général de la zone Europe du Nord chez A.P. Moller-Maersk. Sur le seul deuxième trimestre, l’armateur a ouvert 5 nouveaux entrepôts totalisant 178 000 m². Le réseau logistique de l’armateur compte ainsi quelque 226 sites (3,4 millions de m²). Plusieurs entrepôts supplémentaires doivent entrer en service dans les prochains mois en Europe. A.P. Moller-Maersk pourra d’autant plus se permettre ces investissements que son CA a explosé au 1^er semestre, enregistrant une hausse de plus de 50 %, à 40,9 Md$. Outre l’ouverture de nouveaux entrepôts, il a donc aussi pu racheter sur la période plusieurs sociétés comme le transporteur Pilot Freight Services aux Etats-Unis et le 3PL LF Logistics à Singapour (voir NL 3467). Cet été, il a poursuivi sur sa sur sa lancée en reprenant Martin Bencher Group, opérateur logistique danois axé freight forwarding. AD