Eram en bonne marche vers l’omnicanal avec Onestock
Le « pôle centre-ville » du groupe Eram (enseignes Eram, Bocage et Mellow Yellow) s’est lancé il y a un an et demi dans le déploiement progressif de l’utilisation de l’OMS OneStock (en mode Saas) pour ses 400 points de ventes succursales (cela ne concerne pas les affiliés, ni les franchisés). Ce projet d’orchestration des commandes et de vision unifiée du stock répondait initialement à plusieurs problématiques : la réduction drastique du taux de rupture en entrepôt pour les ventes e-commerce, l’optimisation de l’écoulement des produits en magasins en fin de saison et l’élargissement de l’offre et de l’expérience client en ligne. Mais cette première phase a également permis de développer des scénarios de Ship-From-Store et de Click&Collect sur les boutiques concernées (fin 2020 chez Eram, début 2021 chez Bocage). « Sur 2021, le Ship-from-Store représente plus de 6 M€, soit 25% du CA des magasins. 40% des commandes ont été expédiées en Ship From Store durant la première semaine des soldes 2022 » indique Julien Paillat, le responsable e-commerce centre-ville du groupe Eram. Quant au taux d’indisponibilité des produits on-line, il est passé de 20% à quasiment zéro grâce à l’OMS, qui envoie la commande à un pool d’une quinzaine de magasins « éligibles », sélectionnés sur des critères de qualité comme le temps de réponse ou le taux d'écoulement des stocks. Même si les stocks magasins ne sont pas fiables au SKU près, la probabilité est forte qu’il y ait un ou plusieurs points de vente disposant des articles demandés. Comme dans un système d’enchères, c’est le premier magasin qui répond qui prépare la commande, avec une rémunération sur son CA. « Un des éléments essentiels pour mettre en place un scénario de Ship From Store qui fonctionne est d'impliquer les équipes des magasins dans ces opérations et de leur partager une part des gains » souligne Julien Paillat. Eram a par ailleurs décidé d’élargir le périmètre du projet en basculant dans OneStock les fonctionnalités d’e-réservation (jusque-là assurée par l’outil SoCloz) et la gestion des retours (possibilité de centralisation, sans impact financier pour la boutique). Un autre sujet est également dans les tuyaux, celui d’alimenter les marketplaces (comme La Redoute, Sarenza, Zalando, non plus seulement par le stock entrepôt mais par le stock unifié (avec les magasins). JLR