Newsletter quotidienne n° 3365

Après un déploiement sur l’année 2020, la Française de Jeux dispose désormais d’un an de recul sur l’utilisation de la solution en mode Saas Acteos FPS (Forecasting & Procurement  System). D’après un communiqué de l’éditeur, le leader français des jeux d’argent dans l’Hexagone peut désormais s’appuyer sur une prévision fine de la demande, avec une meilleure maîtrise et visibilité sur ses stocks et une plus grande réactivité qui lui notamment a été utile dès le début de la crise sanitaire. Le projet avait été initié en 2019 suite à un appel d’offres lancé par le département Opérations Points de vente (OPV), qui assure le pilotage des appros et gère l’installation et la maintenance des mobiliers et  des équipements techniques déployés dans les  différents points de vente (environ 30 000) par l’intermédiaire de plusieurs prestataires. D’où un certain nombre d’exigence techniques du cahier des charges liée à cette problématique d’intervenants internes et externes, avec des notions d’outil collaboratif, de prévisions multi-niveaux, de cloisonnement des données entre prestataires, de gestion différenciée des droits utilisateurs et de capacité à gérer plusieurs canaux d’approvisionnement par les prestataires. « Si notre FPS cochait toutes les cases à  80%, le suivi des commandes et des  livraisons a représenté un challenge pour nos équipes » souligne Thomas Felfeli,  le DG délégué du groupe  Acteos. A noter que cette dernière brique fonctionnelle, présente dans d’autres outils du portefeuille produits d’Acteos, a été spécialement intégrée dans Acteos FPS pour les besoins de son client. JLR

Le groupe de conseil Argon & Co, spécialisé en stratégie et transformation des opérations, a annoncé la constitution d’une équipe spécifique, composée de plus de 30 consultants, et dédiée à l’usage de la Data Science comme levier de performances des opérations. Sous la marque Iris by Argon & Co, cette structure interviendra dans des missions d’accompagnement de la transformation des opérations, en construisant avec les clients leur stratégie Data, de la gouvernance jusqu’à la mise en place d’une plate-forme agile de gestion des données de l’entreprise, en s’appuyant sur des technologies innovantes (notamment l’IA) et sur son expertise en matière de cas d’usages dans les opérations, la supply chain, les achats, la production et les fonctions support. « L’équipe Iris, qui se trouve à mi-chemin entre les opérations et la technologie, transforme des process complexes en solutions simples, en s’appuyant sur des modèles robustes et des Datas structurées. Grâce à sa double expertise Data et opérations, elle fournit des résultats business tangibles et pérennes tout en les intégrant dans les processus de clients » a indiqué Yvan Salamon, le DG du cabinet Argon & Co. JLR

Le dernier Appel à Projets Innovants (API) du Club Déméter a vu quelque 21 dossiers se mettre sur les rangs, et 8 se voient distingués sur la base de critères tels que leur impact sur la chaîne logistique globale, l’environnement, la sécurité…. En l’occurrence les projets et solutions présentés par Ocasta Innovation, Hear & Know, RécréAction, AGB Solutions, AppliColis, KwikWink, Sublime Energie et Volta Trucks. L’alsacien Ocasta Innovation propose un système d’assistance aux conducteurs de chariots élévateurs baptisé Forkylevel, qui leur permet de s’assurer de la parfaite horizontalité des fourches par rapport aux palettes. La start-up Hear & Know a de son côté retenu l’attention avec CrowdTrack, solution de traçabilité de supports de manutention associant étiquettes RFID et smartphones. « Elle permet d’atteindre des marchés important en volumes car inaccessibles jusqu’ici avec des capteurs/traqueurs classiques coûtant plusieurs dizaines ou centaines d’euros, sans compter les abonnements cellulaires ou LPWAN », note son fondateur, Jean-Philippe Lelièvre. La solution portée par RécréAction vise à améliorer la sécurité au travail, son application  Mobile Game Training  incitant via des jeux-vidéo et micro-leçons les collaborateurs du transport et de la logistique à adopter les bons gestes et bonnes habitudes. Développée pour DB Schenker, elle sera bientôt aussi utilisée par des conducteurs chez Gefco. Sur ce volet sécurité/santé, le cabinet de conseil et de formation AGB Solutions entend évaluer les performances des dispositifs d’assistance physique type exosquelettes en recourant à différents types de mesures (posturologie, électromyographie, mouvements…). Sur le volet de la livraison urbaine, AppliColis propose pour sa part une solution de livraison dans l’heure par coursier à vélo, vélo-cargo ou vélo-remorque, la commande étant transmise au magasin le plus proche du client. La formule a déjà été testée par Carrefour et Biocoop. Avec KwikWink, les livraisons peuvent se faire en l’absence d’un réceptionnaire, sa solution associant un capteur de porte, une serrure électronique et un boitier communicant. Enfin sur le volet transport, Sublime Energie entend démontrer la viabilité et l’intérêt économique de la liquéfaction du biogaz brut, tandis que Volta Trucks développe un camion tout électrique qui a déjà séduit en France Urby et DPDgroup (voir NL 3307 et 3177). AD

Christophe Gallois vient de rejoindre le département Logistique et Industriel France de Cushman & Wakefied en tant que partner et directeur Logistique Nord France. À 50 ans, celui-ci dispose d’une solide expérience en matière de conseil en immobilier logistique, sans oublier son rôle actif dans des cénacles tels que l’Agora du Supply Chain Management ou l’association France Supply Chain. Depuis 10 ans, il exerçait au sein d’EOL, justement comme directeur du département Logistique pour le nord Ile-de-France et les Hauts-de-France, avant d’endosser aussi en 2019 la casquette de directeur du développement Logistique France. Il avait débuté son parcours sur le volet commercial au sein d’acteurs du secteur tels que Geopost, DHL, TNT ou Ewals Cargo Care, avant d’évoluer il y a 15 ans vers le conseil en immobilier logistique, d’abord au sein de JLL de 2007 à 2011, puis chez EOL. L’arrivée de Christophe Gallois chez Cushman & Wakefield s’inscrit dans la volonté du cabinet de compléter son maillage de l’Hexagone, la direction de la zone Logistique Sud France ayant été confiée l’an dernier à Ludovic da Silva, qui officiait de longue date dans l’entreprise. Co-dirigé par Alexis Bouteiller (Transaction) et Romain Nicolle (Capital Markets), le département Logistique & Industriel de Cushman & Wakefield s’assure plus largement une couverture de tout le territoire à travers son réseau d’agences. MR

L’e-commerçant Alibaba a annoncé la semaine dernière, à l’occasion du Global Smart Logistics Summit, un projet de développement de camions autonomes pour transporter du fret sur de longues distances. Pour l’heure, les détails de cette initiative, notamment en matière de calendrier, et le montant de cet investissement n’ont pas été dévoilés. Le géant chinois du e-commerce a par ailleurs indiqué la mise en circulation, dès l’année prochaine, de 1 000 robots de livraison autonomes dénommés « Xiaomanlv ». Rappelons que ces robots, conçus pour la livraison du dernier kilomètre, ont été développés en interne par son laboratoire de recherche, l'Alibaba Damo Academy (voir NL 3314 et NL 3197). Ils sont capables de transporter 50 colis, avec une autonomie d’une centaine de kilomètres. Leur usage est prioritairement destiné aux campus universitaires et à des quartiers bien délimités de plusieurs villes chinoises dont Hangzhou, Shanghai et Pékin. JF

D’ici à 2027, Dachser compte renouveler tout son parc allemand de semi-remorques par des modèles dits méga-trailers. Grâce à leur plancher se situant à moins d’un mètre du sol, ceux-ci disposent d’un volume de chargement supplémentaire de 8 m3, offrant sur deux niveaux une capacité de chargement de 67 palettes Europe. Ils se rapprochent ainsi de la capacité d’un camion semi-remorque à deux caisses mobiles. «  Dans le domaine du groupage, l’enjeu n’est généralement pas le poids total autorisé de 40 tonnes, mais le volume de chargement disponible, souligne Christian Schütz, responsable achats techniques chez Dachser. Plus d’espace de chargement signifie une meilleure exploitation de la capacité. Dans le cas du méga-trailer, cela peut aller jusqu’à 18 %. C’est efficace, mais également bon pour notre empreinte carbone car cela nous évite des transports supplémentaires. » Résultat, Dachser va également déployer dans les prochaines années des méga-trailers dans les vingt-quatre autres pays européens où il est présent. En 2027, il est prévu qu’il en exploite au moins 680 en Allemagne. AD