Newsletter quotidienne n° 3308

Pour automatiser son nouvel entrepôt isérois de Versoud (voir NL 3198), Snowleader fait appel à Dematic qui va déployer un système AutoStore. Conseillé par le cabinet Etyo, le distributeur de produits d’outdoor a préféré cette solution de stockage et de préparation de commandes à celles d’Exotec et de Scallog. « Une toute première solution en France basée sur les technologies Black Line et Router d’AutoStore », précise le distributeur né en ligne, et qui a, depuis, ouvert aussi des magasins. Un réseau de convoyeurs MCS va aussi être installé par Dematic pour la réception des marchandises et l’expédition des commandes clients, en sortie d’une machine d’emballage CVP-500. Le tout sera piloté par la solution WCS Dematic iQ. Le déploiement d’une flotte d’AMR, l’ajout d’une CVP-500 supplémentaire et l’extension de l’AutoStore sont déjà planifiés. « AutoStore va nous permettre d’accompagner notre forte croissance et les pics d’activité à des moments clés de la saison », déclare Thomas Rouault, président-fondateur de Snowleader. « Tout en étendant notre promesse d’une livraison le lendemain à la plupart de nos clients européens, avec un cut-off que nous pourrons passer de 14h à 16h, puis à 17h. Cette automatisation va aussi nous permettre de rationaliser l’emprise au sol de notre logistique et de limiter le volume de nos cartons d’expéditions, ce qui va dans le sens de nos engagements environnementaux ». La solution devrait être opérationnelle dès septembre 2021. VL

Comme chaque année à la même époque, nous mettons la dernière main à la réalisation de l’annuaire de la Supply Chain, qui recense les coordonnées mises à jour des acteurs du secteur, classés par grandes familles (cabinets de conseil en SCM, prestataires logistique et transport, immobilier logistique, manutention, SI, etc). L’édition 2021 sera bouclée en cette fin de semaine et nous invitons les entreprises qui ne l’auraient pas encore fait de nous transmettre le formulaire de mise à jour de leurs coordonnées. Nous vous rappelons que cet annuaire sera routé auprès de nos lecteurs en version papier le 13 avril et qu’une version feuilletable et gratuite sera également accessible toute l’année depuis notre nouveau site Supply Chain Magazine.

Pour obtenir le formulaire de mise à jour, contacter Zohra Arik : z.arik@info6tm.com, 01 81 69 85 63, ou Philippe Tesson au 06 81 35 79 03

Fin 2020, le pastier Saint Jean a lancé la construction d’une base logistique à Romans-sur-Isère (26), destinée à regrouper le stockage et la préparation de commandes des pâtes fraîches, ravioles et quenelles produites par ses cinq sites de production, tous implantés en région Auvergne-Rhône-Alpes. Le futur bâtiment de de 4 600 m² accueillera une installation automatisée signée Mecalux permettant à la fois d’absorber la croissance de l’activité et de gagner en efficacité. Il faut dire que Saint Jean a vu son CA plus que quadrupler en 15 ans, pour atteindre 81 M€ en 2019, avec pour objectif d’atteindre les 150 M€ d’ici 2030. Ce volet logistique s’inscrit d’ailleurs dans un plan d’investissement de 48 M€ sur le site drômois, qui englobe aussi d’ici 2023 la construction d’un nouveau siège social et d’unités de production supplémentaires. À terme, 150 créations d’emplois sont annoncées. Côté intralogistique, l’installation Mecalux comportera un magasin automatique reposant sur six transstockeurs à fourche tridirectionnelle, dont les 6 allées permettront de stocker jusqu’à 4 250 palettes. Ce sera le premier déploiement en France de cette solution à l’origine conçue pour se substituer à des chariots opérant dans des palettiers classiques, en offrant un bon compromis entre performance, facilité de mise en œuvre et ROI. Des élévateurs et des convoyeurs assureront le lien avec les zones de production et d’expédition, et la gestion de l’entrepôt reposera sur la solution Easy WMS de Mecalux. Ce dernier va aussi installer des rayonnages plus classiques (717 emplacements palettes) pour le picking des opérateurs dans les niveaux inférieurs, ainsi que des rayonnages mobiles Movirack pour 533 palettes dans la zone de stockage en surgelé. MR

Afin de déployer son réseau de points relais Pick & Go (voir NL n°3304),  Agediss a scellé un partenariat stratégique avec la start-up Smile Pickup. Créée fin 2018 à Amiens, celle-ci gère sur le territoire un réseau de 90 points de retrait XL (dont un seul est détenu en propre). Grâce à ce nouveau partenaire, le spécialiste de la livraison de meubles et de produits volumineux dispose ainsi désormais de 50 points de retrait supplémentaires en France métropolitaine (+ de 120 d’ici 2022). Dans le cadre de cet accord, Smile Pickup s’engage à assurer la gestion quotidienne de ses flux de colis volumineux de plus de 30 kg, pouvant bénéficier en outre de ses services de transport pour optimiser ses tournées et proposer une nouvelle offre de transport à ses clients e-commerçants. Les parcours clients sont quant à eux simplifiés et optimisés, avec un interfaçage des SI des deux entreprises. « Ce partenariat va nous permettre d’asseoir notre position de leader français de la livraison de meubles et de produits volumineux », se félicite Nicolas Tellier, le président d’Agediss. Smile Pickup travaille par ailleurs sur une levée de fonds destinée à assurer son développement européen et souhaite totaliser 300 points de retraits XL courant 2023 en France. AD

Le trafic fluvial de marchandises sur le bassin de la Seine a totalisé l’an dernier 21,3 M de tonnes de marchandises transportées, soit le niveau de 2018 (21,5 Mt). En retrait de 10 % sur 2019 (23,7 Mt), cette volumétrie témoigne d’une résilience exceptionnelle, selon Voies Navigables de France (VNF). « Avec l’arrêt pendant quelques 3 mois des chantiers du secteur du BTP, les conséquences du premier confinement auraient dû conduire à une baisse de plus de 16 % des trafics fluviaux », souligne l’établissement public qui gère le réseau. Grâce aux reprises de chantiers, la principale filière utilisatrice du mode fluvial sur le bassin de la Seine a finalement enregistré une baisse de 10,4 % (13,9 Mt). La filière agro-alimentaire a comptabilisé de son côté un repli de 1,1 % (4,1 Mt) et le trafic conteneurs une chute de 12,2 % (230 800 EVP). VNF explique cette dernière évolution par l’arrêt de production de certaines industries lors du premier confinement et les baisses de flux enregistrées au premier semestre au port du Havre. Celui-ci a été affecté des grèves de dockers sur la fin 2019 et le début 2020, qui ont entraînées un report des trafics sur d’autres places portuaires. Concernant le nouvel exercice, l’établissement public se veut au global très optimiste. « L’année s’annonce très favorable avec la montée en puissance des grands chantiers franciliens, conclut VNF. Par ailleurs, la logistique urbaine par voie fluviale prend son essor. De nombreuses expérimentations fluviales menées en 2020 par des enseignes de la grande distribution et de la messagerie devraient trouver leur concrétisation en 2021. » AD

Pourquoi ne pas transformer vos engins de manutention en vecteur d’image pour les visiteurs, les clients et les employés de votre entrepôt ? Le constructeur Still propose à ses clients une personnalisation de leurs chariots élévateurs, avec différentes solutions de marquage (couleur et positionnement du logo), en précisant qu’il s’agit aussi du meilleur moyen pour les caristes prennent encore plus soin des engins de manutention qu’ils pilotent. Lorsqu’elle est programmée à la commande d’un chariot neuf (à l’unité ou dans le cadre d’une flotte), l’opération de marquage ne nécessite aucun délai supplémentaire pour le client. JLR

Fabricant et distributeur de vêtements de travail pour professionnels, la société belge Dassy a confié à TGW l’automatisation de son nouvel entrepôt de Bruges (5 000 m²). Venant compléter un site logistique existant de 7 000 m², cette infrastructure sera opérationnelle à l’été avec la solution de gestion des commandes de détail FlashPick de TGW. Elle associe du stockage à navettes et une logique de préparation en goods-to-person. A la réception des marchandises, les cartons entrants seront reconditionnés puis stockés dans un magasin automatisé disposant d’une capacité de 50 000 emplacements répartis sur 3 allées. Les préparations de commandes s’effectueront via des postes de travail en goods-to-man Pickcenter One (un bac source, un colis cible), rejoignant ensuite la zone d’expédition. Le tout sera piloté avec le logiciel TGW Warehouse Software. Grâce à son entrepôt automatisé, l’entreprise belge de textile  va pouvoir disposer en permanence de 800 000 produits en stock (pantalons et veste de travail, équipements de protection, chaussures de sécurité…). Ses références sont aujourd’hui commercialisées par plus d’un  millier de partenaires distributeurs dans plus de 20 pays en Europe. A noter également que la société a été accompagnée dans son projet par le cabinet de conseil en logistique Logflow. AD

Le cabinet de conseil JLL a été mandaté par la foodtech britannique Dija pour accompagner la start-up dans la localisation et l’acquisition de sites de logistique urbaine et d’entreposage en Europe, au fur et à mesure de sa croissance. Spécialisée dans livraison 24/24 de produits d’épicerie dans les 10 à 30 minutes suivant la commande, Dija a l’ambition de s’appuyer sur un réseau d'environ 2 000 sites en Europe au cours des trois prochaines années. « Ce mandat est une excellente occasion pour nous d'aider une start-up dans le secteur alimentaire. L'opération souligne l'augmentation de la demande d'espace logistique urbaine du dernier kilomètre en raison de l'accélération de l’e-commerce et de l'évolution des comportements des consommateurs, et permettra de reconvertir certains actifs immobiliers devenus obsolètes ces derniers temps» déclare Ashley Smart, le directeur EMEA Logistics Business Development chez JLL. A noter que les deux cofondateurs de Dija sont d’anciens cadres de Deliveroo. JLR