Afin d’optimiser le service de ses clients de l’Est de la France et transfrontaliers, Paredes a inauguré la semaine dernière sa nouvelle plateforme logistique régionale à Ensisheim, près de Mulhouse. Le fabricant et distributeur d’équipements de protection professionnelle et d’hygiène a investi 5,5 M€ dans ce nouveau bâtiment de plus de 7 000 m² qui prend le relais d’un précédent site moins adapté à l’évolution du schéma logistique de l’entreprise, en lien avec son plan stratégique #DEFI 2022 annoncé en début d'année. Dans ce cadre, Paredes a confié un rôle clé à sa plateforme centrale de Saint-Quentin-Fallavier, qui est en cours d'installation au sein d'un entrepôt de 20 000 m² à Saint-Quentin-Fallavier (sur lequel devrait opérer SPI Logistic, qui hébergeait jusque-là ce stock central sur son propre site à proximité, voir NL 2792). Ces capacités en région lyonnaise devraient permettre à Paredes de stocker l'ensemble des 6 000 références au catalogue, avec pour certaines la possibilité de massifier les achats. En revanche, la distribution et la proximité clients se jouent plutôt au niveau des 9 plateformes régionales, dont celle inaugurée à Ensisheim, qui emploie une cinquantaine de collaborateurs. Cette dernière stocke les références courantes, avec une zone de picking et de préparation de commandes repensée, mais elle a aussi été dotée d'une zone de cross docking, pour traiter plus efficacement certains envois en provenance de Saint-Quentin-Fallavier. La nouvelle plateforme Est de Paredes dispose également d'un showroom pour mieux faire connaître sa gamme produits à ses clients alsaciens, lorrains et franc-comtois et leur assurer un volet formation. Sans compter qu'elle va servir de point de vente directe, avec une formule Drive pour un enlèvement des commandes sous une heure. Au-delà, la localisation du site d'Ensisheim ouvre à Paredes la possibilité de développer sa clientèle transfrontalière en Allemagne ou en Suisse, et jusqu'au Luxembourg. MR
Sa nouvelle plateforme de Ensisheim va permettre à Paredes de renforcer le service à ses clients de la région Est (Alsace, Lorraine et Franche-Comté) et de développer sa clientèle transfrontalière.
Le 25 juin de 8h30 à 12h00, à l’Espace Keeze Champs Elysées (8ème arrondissement de Paris), le cabinet de conseil Citwell vous invite à une table ronde intitulée «Pourquoi Demand Driven deviendra-t-il un standard de la Supply Chain ? ». Cette matinée sera l’occasion de découvrir les témoignages de grands industriels et distributeurs figurant parmi la vingtaine de clients que Citwell accompagne dans leur transformation et la mise en pratique cette approche innovante de gestion de la Supply Chain basée sur la demande et s’adaptant à sa variabilité. Toutes les questions seront abordées, les avantages principaux de Demand Driven comparés aux autres méthodes de planification et exécution, l’intégration avec les outils existants (ERP, systèmes de prévisions), mais aussi les impacts humains, organisationnels et techniques. Sans oublier l’aspect conduite du changement au sein de l’entreprise dans cette transformation « orientée flux « et les bonnes pratiques pour mettre en œuvre un projet pilote. Cette table ronde s’adresse non seulement aux responsables Supply Chain, mais aussi à d’autres départements des entreprises tels que les Achats, le Commerce / Marketing, la Finance, la Production, les SI ou encore les RH. Pour y participer, l’inscription est obligatoire, sous réserve de validation de Citwell et dans la limite des places disponibles.
Le canadien OpenText, qui a racheté en 2013 l’éditeur GXS Group, annonce des nouveautés du côté de sa plateforme d’intégration B2B en mode cloud dénommée OpenText Trading Grid. Cette infrastructure comprend également une suite de solutions SaaS, les Active Applications, qui visent à rationaliser et à accélérer la gestion des commandes, la facturation électronique, etc. A noter notamment au chapitre des nouveautés l’apparition d’une nouvelle application, Core for Trading Grid, spécialement conçue pour les petits fournisseurs. Son interface intuitive permet de convertir, déposer et partager des documents par glisser-déposer, en bénéficiant des mêmes avantages qu’une infrastructure EDI. En outre, la finalisation du rachat de l’éditeur Liaison Technologies il y a quelques mois devrait faciliter le travail d’intégration entre les systèmes back-end sur l’ensemble de la supply chain, avec une conversion des données et un mapping intelligents. « Nous accompagnons les organisations dans la conception d’écosystèmes flexibles qui digitalisent et automatisent de nombreuses tâches classiques de la supply chain, pour une agilité et une réactivité accrues face à l’évolution rapide des exigences des marchés et des clients » résume Patricia Nagle, Vice-présidente et Directrice Marketing d’OpenText. L’autre grande nouveauté annoncée par OpenText concerne l’outil Trading Grid Analytics, qui s’enrichit de nouvelles capacités prédictives pour l’optimisation de la supply chain. Grâce à cela, il serait désormais possible selon l’éditeur d’identifier, dans les supply chains de ses clients, les partenaires commerciaux peu performants et les sources de risques susceptibles de créer des retards de production et d’exécution. JLR
Le deuxième évènement thématique du Club Supply, organisé et animé par le cabinet de conseil lillois Suppleo, a eu lieu le 15 mai chez Motoblouz à Carvin. Une quinzaine de directeurs Supply Chain de la région Nord étaient réunis pour échanger autour du thème « Logistique en magasin ». Stéphanie Louboutin, directrice flux de Camaieu, et Thibault Vandenberghe, leader supply omnicanal chez Decathlon ont notamment partagé leurs visions, expériences et expérimentations en cours. C’était également l’occasion pour le tout nouveau DG de Motoblouz, Eric Vandendriessche (ex dirigeant de Pimkie, d’Okaïdi puis d’IDKids), de montrer comment un pure player de l’e-commerce s’attaque désormais au monde du retail, avec un format de magasin physique, et de grandes ambitions. JLR
Organisée et animée par le cabinet de conseil lillois Suppleo, la deuxième réunion du Club Supply a eu lieu le 15 mai dans les locaux de Motoblouz, à Carvin, près de Lens.
Et de 23 ! Avec la mise en service d’un utilitaire électrique Nissan e-NV200 à Aix-en-Provence, l’expressiste DHL Expess dessert désormais 23 villes en France avec des véhicules qui n’émettent pas de CO2. Une mise en service qui marque une nouvelle étape dans la région. En PACA, où ses équipes traitent au quotidien plus de 11 500 colis, l’entreprise assure intégralement ses livraisons dans la ville de Nice avec des véhicules électriques depuis 2017 et ce modèle sera dupliqué sur Cannes d’ici début 2020. « En France, nous avons pour ambition de doubler notre flotte verte en deux ans pour atteindre plus d’une centaine de véhicules électriques d’ici fin 2020, souligne Philippe Prétat, PDG de DHL Express France. Nous mettons tout en œuvre pour assurer 70 % de nos activités du premier et du dernier kilomètre avec des solutions propres d’ici 2025 et, au-delà, pour nous inscrire dans l’objectif zéro émission de notre groupe Deutsche Post DHL. » Il souhaite que ses services logistiques affichent zéro émission de CO2 d’ici 2050. AD
DHL Express France souhaite assurer 70 % de ses activités du premier et du dernier kilomètre avec des solutions propres d’ici 2025.
Le Conseil d'Administration d'i-Trans, pôle de compétitivité des transports, de la mobilité et de la logistique, a élu le 23 mai son nouveau président, Bernard Schaer, qui succède à Yves Ramette pour un mandat de 3 ans. Ingénieur du corps des ponts et chaussées, Bernard Schaer était jusqu’en septembre 2018 membre du Comex de SNCF Réseau, avec les fonctions de Directeur Général Adjoint en charge de l'Ingénierie et des Projets. Il va ainsi poursuivre la mission du pôle, qui est de développer par l'innovation collaborative la compétitivité des entreprises comme moteur de croissance et d'emplois, dans les domaines du ferroviaire, de l'automobile, de la mobilité et du fret. Rappelons qu’i-Trans, basé à Valenciennes, a finalisé l’année dernière un rapprochement stratégique et opérationnel avec l'IRT Railenium, et qu’il ambitionne de renforcer son positionnement stratégique dans les secteurs «Mobilité et Logistique ». « Grâce à ce renouveau adapté à la réalité des marchés et des technologies de la décennie 2020, i-Trans ouvre de nouvelles perspectives pour l'écosystème de ses membres, en particulier les entreprises » a déclaré Bernard Schaer. JLR Bernard Schaer, le nouveau président du pôle de compétitivité d’i-Trans
Le 3PL français FM Logistic lance en Espagne la 3ème édition de « Future Moves », son programme de détection et de formation des jeunes talents susceptibles de devenir la prochaine génération de leaders de l’entreprise. Destiné en premier lieu aux métiers de l’ingénierie et de l’administration, ce programme d’une durée de deux ans compte deux phases distinctes : un an de travail et de formation chez FM Logistic Espagne suivi d’une année à l’étranger afin de partager et d’échanger avec des confrères internationaux. « Ce programme offre la possibilité de partager des défis, de travailler et de se former dans différents services, et de se frotter à un éventail de rôles et de responsabilité » souligne Jorge Rodriguez Lopesino, DRH de FM Logistic Iberia. PM
L’équipementier automobile Visteon a équipé son site de production de Námestovo de quatre robots autonomes développés par la société danoise Mobile Industrial Robots (MiR), rachetée en avril 2018 par l’Américain Teradyne. « Une règle fondamentale de notre entreprise stipule que tout investissement en production doit générer un retour sur investissement sous un an maximum. À ce titre, les robots MiR ont parfaitement rempli leur part du contrat» s’enthousiasme Richard ?iernik, chef de projet chez Visteon Electronics Slovakia. Utilisés 24h/24 et 5j/7, ces engins sont utilisés pour la logistique interne du site, dans des tâches d’’approvisionnement en circuits imprimés (PCB) en bord de ligne, pour la collecte des déchets et pour le transport des composants finis en plastique. En effleurant une touche sur une tablette tactile, les opérateurs ont la possibilité d’appeler le robot pour réaliser une tâche, sous la coordination du WMS. L’expérience est visiblement concluante puisque Visteon Electronics Slovakia est sur le point d’étendre prochainement sa flotte de robots MiR. JLR