Newsletter quotidienne n° 2528

Il ne reste plus que quelques jours pour vous inscrire au Forum d'été de Supply Chain Magazine, le grand rendez-vous annuel organisé en partenariat avec ESCP-Europe. Nous vous rappelons le thème central de cette 11e édition : « Les nouveaux business models en Supply Chain ». La révolution numérique transforme la société et modifie la manière de travailler. Dans l'univers de la Supply Chain, elle favorise la communication, le partage d'information et génère de nouveaux modèles. Certains ont déjà fait leur preuve, d'autres sont en cours de développement, en test ou sous forme de POC (Proof Of Concept). Avec la participation de : Valérie Moatti et Valentina Carbone, professeurs à l'ESCP-Europe (Entreprise-plateforme, On demand Economy, Sharing Economy, Circular Economy... autant de business model émergents qui ne cessent de bouleverser de nombreux secteurs d'activité et poussent les entreprises traditionnelles à questionner leurs stratégies, à réinventer la relation client et à innover en mode ouvert et collaboratif. Jonathan Fath, Co-Founder & COO d'Equivvy : Présentation pour la première fois en Europe d'une plate-forme de location et de partage d'équipements dédiée à l'industrie du transport. Laurent Leloup, auteur et fondateur de Blockness : Blockchains & Ledgers, après l'internet des objets et l'intelligence artificielle la technologie des blockchains et des registres distribués poursuit et amplifie la disruption de la Supply Chain. Nikolina Apostolova-Riehl, gérante de Stockbooking : Comment exploiter les mètres carrés d'entrepôts et les moyens logistiques disponibles dans l'industrie, la distribution ou la logistique. Sandra Boissonnade, DG d'Atlantiq : Comment transformer vos stocks en « actifs » et optimiser les flux financiers de la Supply Chain ? Comment faire d'une nécessité un levier de croissance ? Mathieu Dougados et Mathieu Genoud Capgemini Consulting : Comment le digital va transformer la façon de concevoir et de piloter la Supply Chain ? Julien Cote DG de Wakeo : Une plateforme numérique qui effectue les démarches de cotation, réserve les transporteurs, suit les marchandises... Edouard Chapron, Responsable relation entreprises de Side : Mise en relation des étudiants et jeunes diplômés, ayant un statut d'auto-entrepreneur, pour des missions ponctuelles de logistique. Lucien Besse, co-fondateur de Shippeo : Success story d'une start-up spécialisée dans le suivi en temps réel du transport et la mise en place d'indicateurs de performance. Table Ronde : La transformation de la Supply Chain « en marche ». Avec Stephane Cren (GS1), Jean-Pierre Mouly (Zetes), Jérôme Bour (DDS Logistics), Bertrand Faure (Fives), Philippe Gautrin (Proaction), Christophe Bressange (Mews Partners) : Les start-up peuvent-elles renverser les modèles traditionnels ? Quelle interopérabilité entre les plateformes électroniques ? Intelligence arti?cielle, big data, robotisation, drones, blockchain… Comment les technologies vont transformer la Supply Chain et à quel rythme ? Venez nombreux à cette grande journée de réflexion et de débats !
Programme complet et inscription en ligne.

Pourquoi Portmann Logistics, créé il y a trois ans, ne figure-t-il pas (encore) dans le Top 150 des 3PL de Supply Chain Magazine ? Réponse : par discrétion, héritée peut-être du tempérament de la maison-mère alsacienne, le groupe de transport Portmann (900 personnes), qui dispose d'environ 450 moteurs en propre, et d'une quinzaine de sites en France. Il n'empêche que le prestataire logistique ne pourra plus rester bien longtemps dans l'ombre : en janvier dernier, il a fait l'acquisition d'un site appartenant à Heppner classé Seveso 3 de 15.000 m2 dans l'Est parisien, à Brie-Comte-Robert (45 personnes), sur lequel sont aujourd'hui installés quatre clients dont AD Distribution et Bostik. Portmann Logistics emploie actuellement environ 150 personnes en France pour une surface totale de près de 80.000 m2, dont la moitié en Alsace et en Lorraine (à Sausheim, Colmar, Metz et Illzach) et deux sites en région PACA (à Bouillargues et Vitrolles). « Nous avons clairement la volonté de nous renforcer dans l'est parisien et plus généralement d'étendre les activités de Portmann Logistics partout en France selon les besoins et les attentes clients. Il y a par exemple des dossiers à l'étude en Aquitaine et dans le Nord de la France », nous a confié Jean-Michel Bauer, le Directeur Général du groupe Portmann, qui était jusqu'en 2002 directeur adjoint de la division transport de FM Logistic. Comme son illustre concurrent lorrain, la filiale logistique du groupe Portmann est assez éclectique dans ses cibles de clientèle : grande distribution, PGC, industrie (notamment automotive), papeterie, produits classés, etc. Avec cependant un zeste d'originalité : la logistique de l'évènementiel (organisation de salons, congrès, expositions etc) et des « solutions sur mesure ». « Nous avons par exemple développé pour l'un de nos clients un service de cross-docking et de livraison de fourniture d'ameublement sur la zone Paris intra-muros » a souligné Jean-Michel Bauer. JLR

De la gauche vers la droite : Jean-Luc Willemin, Directeur de Portmann Logistics, Sylvain Duthil, Directeur de la plate-forme de Brie-Comte-Robert et Jean Michel Bauer, Directeur général du groupe Portmann.

Laurent Massin-Le Goff devient PDG de DHL SC France à compter du 1er juillet. Il succède à Douglas Taylor, qui avait programmé de quitter le groupe pour prendre sa retraite. Ce dernier dirigeait l'entreprise depuis début 2015, d'abord comme DG puis comme PDG suite au regroupement des activités au sein d'une entité juridique unique, dans le cadre du plan de transformation qu'il a piloté ces 2 dernières années. A ce jour, DHL Supply Chain France totalise 30 entrepôts pour une surface totale de 650.000 m², compte 1.500 collaborateurs et réalise 203 M€ de chiffre d'affaires. Comme Douglas Taylor avant lui, Laurent Massin-Le Goff accède à la tête de l'entreprise après plusieurs années dans la fonction de Directeur des Opérations, Région puis France. Agé de 48 ans et titulaire d'un diplôme Universitaire en Gestion des Entreprises et Administration, il a d'ailleurs effectué toute sa carrière au sein du groupe, qu'il a rejoint il y a près de 30 ans en tant que responsable d'entrepôt, puis directeur de site. Il dispose donc de l'expertise du marché et de la connaissance du groupe nécessaires pour poursuivre et accélérer la croissance de DHL SC en France, et continuer à développer ses marchés de prédilection : notamment le Retail (68% du CA), mais aussi les secteurs Biens de consommation, Industrie/Automotive, Ingénierie/ Manufacturing et Santé. Dans sa nouvelle fonction, il reportera directement à Oscar de Bok, CEO pour la région Europe Continentale, Moyen-Orient et Afrique de DHL Supply Chain. MR
Photo : Laurent Massin-Le Goff, PDG,
DHL Supply Chain France

Le groupe FM Logistic annonce la signature de nouveaux contrats. Le 1er concerne L'Oréal, leader mondial de l'industrie cosmétique, pour des prestations logistiques en Ukraine et des services douaniers et logistiques en France. Le 3PL a également été choisi pour son expertise en co-packing, afin de réaliser l'ensemble des PLV et coffrets de la gamme Maquillage pour l'une des marques de L'Oréal sur sa plateforme d'Orléans. Le deuxième contrat concerne Seldico, filiale de la branche Beauté & Parfum de LVMH, pour des prestations logistiques sur la plate-forme de Dudarkiv, située à 40 km de Kiev, en Ukraine. Avec ces signatures qui s'ajoutent à celles d'Yves Rocher et d'Oriflame, FM Logistic, devient un acteur majeur en Ukraine pour la logistique des produits cosmétiques. JPG

DHL Global Forwarding vient de former aux Etat-Unis une équipe de spécialistes en gestion des risques dans la Supply Chain. Dénommée Americas Supply Chain Security Consultancy, elle se compose de 250 professionnels de la sécurité, compte à sa tête plusieurs anciens douaniers et policiers et offre des services de consulting et de formation. « DHL Global Forwarding a toujours offert à ses clients son point de vue et ses suggestions en matière de sécurité dans la Supply Chain, nous avons maintenant formalisé ce programme afin de proposer un service que peu de commissionnaires sont en mesure d'offrir sur le marché » commente Richard Kolbusz, Responsable Security & Operational Resilience de DHL Global Forwarding, « Notre service est dirigé par des vétérans de la douane et des forces de l'ordre qui sont formés sur les méthodes de l'exploitation criminelle de la Supply Chain et ont une profonde connaissance du commerce international ». Les sociétés souhaitant améliorer leur sécurité voire être certifiée C-TPAT (Customs-Trade Partnership Against Terrorism) peuvent choisir parmi les 10 modules proposés par ce nouveau programme de sensibilisation et de formation, avec notamment Best Practices C-TPAT, Politiques et Procédures, Evaluation du risque en Supply Chain, Prise de conscience de la sécurité et des risques ou encore Brèches de sécurité et conspirations internes. Les sessions de formation peuvent avoir lieu sur site et être personnalisées pour tout type de société ou de secteur d'activité. PM

L'Université Norvégienne de Science et Technologie(NTNU), le centre de recherche SINTEF Ocean, la société norvégienne de classification et de certification DNV GL (présent dans le maritime, l'énergie et le secteur pétrolier) et Rolls Royce ont signé un accord de partenariat pour concevoir une plate-forme de développement virtuel des navires. Cet outil sera capable de créer des « jumeaux virtuels » complets de navires et d'en tester tous les aspects, à savoir aussi bien les systèmes informatiques que la performance, la sécurité ou son comportement durant son cycle de vie. « La plate-forme va nous permettre de construire les jumeaux digitaux de navires réels et d'explorer de nouveaux moyens de designer, construire, vérifier et opérer de nouveaux concepts maritimes et nouvelles technologies » commente Asbjørn Skaro, Directeur Digital & Systems de Rolls-Royce. « En créant les navires et leur technologie dans un environnement virtuel, de nouvelles idées et solutions peuvent être testées et réalisées dans un laps de temps plus court ».
En partie conçue sur un framework open source, cette plate-forme est vouée à être ouverte à des sociétés extérieures : designers, fabricants d'équipements et systèmes, chantiers navals, armateurs ou encore instituts de recherche et de formation. PM